Protocole d’intronisation

Toutes les confréries respectent un cérémonial. La Ghilde des Eswards Cervoisiers ne déroge pas à cette règle.

Tout chapitre, qu’il soit d’honneur ou plénier, débute par la formule rituelle d’ouverture prononcée par le Grand Maître ou son représentant.

Vient ensuite le moment où le Héraut appelle l’impétrant et lui demande de s’avancer devant le Grand Maître. C’est revêtu de la cape idoine qu’il est présenté aux membres du chapitre. Comme le veut la tradition, cette présentation consiste en une description de l’intéressé, le plus souvent agrémentée d’anecdotes et de jeux de mot.

A l’issue de ce « panégyrique » l’impétrant est invité à prononcer le serment. Au préalable, les dignitaires du chapitre l’ont reconnu digne d’être intronisé. A la question du Grand Maître les interpellant sur l’éventuelle entrée du nouveau membre, ils ont manifesté leur consentement par un tonitruant « Oui, nous l’acceptons !« 

Le nouveau membre reçoit alors son collier et son diplôme avant de rejoindre le Prévôt qui lui fait signer le livre d’or.

En savoir plus :

-Texte du serment

Si vous souhaitez être intronisé au sein de notre Ghilde des Eswards Cervoisiers, merci d’effectuer votre demande au Grand Maître via ce formulaire de contact.

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    Texte du serment

    C’est en énonçant ce serment de façon solennelle que l’impétrant est définitivement reçu dans la confrérie.

    Le texte de ce serment est présenté à l’impétrant sous la forme du parchemin reproduit ci-contre.
    « Je m’engage à défendre et à faire apprécier autour de moi la bière véritable, en particulier les bières de tradition des Pays Bas Français dans la dignité, la sagesse et le respect des lois. »

    Pays Bas Français

    Cette locution peut choquer les oreilles, à tout le moins paraître curieuse. Il est vrai que les Pays Bas évoquent pour beaucoup la Hollande…

    Et pourtant, les Pays Bas Français ont réellement existé. Pour vous en convaincre, nous vous invitons à visiter le site de Bertrand LERAUT, historien amateur qui explique bien cette particularité.

    La production de bière dans la partie septentrionale de la Picardie a très logiquement conduit les pères fondateurs de l’association à élargir la zone d’influence au-delà des frontières de la traditionnelle région Nord-Pas de Calais et à retenir pour définir cette aire géographique l’expression « Pays Bas Français » sans toutefois y associer une quelconque revendication indépendantiste…