25ème concours du brasseur amateur – FIBA – Palmarès

VINGT-CINQUIÈME CONCOURS DE BIÈRE D’AMATEUR DE SAINTE-MARIE-CAPPEL

Une nouvelle fois, comme il est de tradition, l’association Les Amis de la Bière a organisé son concours de bière d’amateur à Sainte-Marie-Cappel.

Cette année, cinquante-sept (57) bières ont été livrées aux papilles des jurés dégustateurs rassemblés le samedi 23 septembre 2023 dans la salle de la Mairie du village sous la présidence de Jean-Jacques GAYRAUD, le président du jury.

Constituées de :

dix-sept (17) bières blondes;

huit (8) bières blondes à dominante houblon;

onze (11) bières ambrées ;

neuf (9) bières brunes ou noires;

douze (12) bières autres;


Ces bières ont été expédiées par trente-et-un (37) brasseurs amateurs de nombreuses régions de France et de Belgique.


Ont été désignés vainqueurs, chacun dans sa catégorie les candidats suivants:

M. REMERAND Théo de HOLQUE (59) pour les bières blondes;

M. BELLENGUEZ Maxence de PITGAM (59) pour les bières blondes à dominante houblon;

M. STEVENS Alain de GODEWAERSVELDE (59) pour les bières ambrées.

M. MANIEZ Alan de AVELIN (59) pour les bières brunes ou noires avec une bière noire;

M. FATOU Jérémy de SAINGHIN-EN-WEPPES (59) pour les bières autres avec une bière « Saison aux 3 poivres »;


Par la suite, le jury final constitué spécialement de cinq jurés a dégusté chacune des bières primées lors de la phase précédente.

C’est la bière présentée par M. MANIEZ Alan de AVELIN (59) pour les bières brunes ou noires qui est sortie gagnante de la compétition avec une bière noire.

Un diplôme et un tablier ont récompensé chacun des lauréats, le vainqueur toutes catégories recevant en outre un trophée à l’effigie de Gambrinus

Palmarès complet disponible ci-dessous.

Palmarès FIBA 2023

Guinguette en houblonnière

Jeudi 1er juin a eu lieu l’inauguration de la « Guinguette en houblonnière » de la brasserie 3 Monts à Saint-Sylvestre-Cappel en collaboration avec l’Echappée Bière.

Cette guinguette éphémère s’installe dans le cadre bucolique de la houblonnière jouxtant la brasserie dès le 2 juin et pour tout l’été, jusqu’à la récolte du houblon qui devrait avoir lieu courant septembre. Toutes les informations sont disponibles sur le site dédié https://www.route-biere.com/houblonniere-3-monts/

Un article y sera dédié dans notre prochaine gazette de juillet.

24ème concours du brasseur amateur – FIBA – Palmarès

VINGT-QUATRIÈME CONCOURS DE BIÈRE D’AMATEUR DE SAINTE-MARIE-CAPPEL

Une nouvelle fois, comme il est de tradition, l’association Les Amis de la Bière a organisé son concours de bière d’amateur à Sainte-Marie-Cappel.

Cette année, cinquante-trois (53) bières ont été livrées aux papilles des jurés dégustateurs rassemblés le samedi 24 septembre 2022 dans la salle de la Mairie du village sous la présidence de Jean-Jacques GAYRAUD, le président du jury.

Constituées de :

vingt (20) bières blondes;

sept (7) bières blondes à dominante houblon;

dix (10) bières ambrées ;

neuf (9) bières brunes ou noires;

sept (7) bières autres;


Ces bières ont été expédiées par trente-et-un (31) brasseurs amateurs de nombreuses régions de France et de Belgique.


Ont été désignés vainqueurs, chacun dans sa catégorie les candidats suivants:

M. COLLIN Benjamin de MAZIERES (52) pour les bières blondes;

M. MANIEZ Alan de AVELIN (59) pour les bières blondes à dominante houblon;

M. DEPECKER Ludovic de ROUBAIX (59) pour les bières ambrées.

M. FATOU Jérémy de SAINGHIN-EN-WEPPES (59) pour les bières brunes ou noires avec une bière noire;

M. SAVERYS Guillaume de HAM-EN-ARTOIS (62) pour les bières autres avec une bière « Triple tourbée »;


Par la suite, le jury final constitué spécialement de six jurés a dégusté chacune des bières primées lors de la phase précédente.

C’est la bière présentée par M. SAVERYS Guillaume de HAM-EN-ARTOIS (62) qui est sortie gagnante de la compétition avec la bière Autre « Triple tourbée ».

Un diplôme et un tablier millésimé ont récompensé chacun des lauréats, le vainqueur toutes catégories recevant en outre un trophée à l’effigie de Gambrinus

Palmarès complet disponible ci-dessous.

Palmarès FIBA 2022

Rubrique@Net: Nos Régions

Dans son journal du 13H notre regretté Jean Pierre avec ses petits marchés de Provence et la découverte des produits et des producteurs de nos régions avait trouvé un sujet passionnant, de dimension nationale et bien ancré dans nos racines. Tout comme la bière. Son essor sur tout le territoire touche aussi bien les régions productrices de vin, de cidre ou de chouchen que les anciennes régions de tradition brassicole. De Bray-Dunes à Prats de Mollo, de Kiesweg à Ploumoguer en passant par Picherande (le nombril de la France), ça mousse ! Et les DROM-COM ne sont pas en reste.

Treize régions en métropole, cinq en outre-mer, de quoi caser nos 2300 brasseries et quelques. Dans le trio de tête en nombre de brasseries artisanales se trouvent l’Auvergne-Rhône-Alpes, le Grand Est et la Nouvelle Aquitaine mais il faut consulter l’annuaire car les chiffres bruts ne sont pas très parlants. Ensuite suivent L’Occitanie, la Bretagne et les Hauts de France, les autres sont dans un mouchoir de poche comme on dit. En clôture nous trouverons le Centre Val de Loire et la Corse.

La Bretagne nous a montré, il y a bien longtemps déjà, la voie de la bière artisanale avec la Coreff et aujourd’hui nous pouvons apprécier l’impressionnante couverture brassicole que cette région nous offre. La  » petite  » région Ile de France est bien représentée sur le panel national et ce depuis longtemps également, des pionniers de la craft y sévissent encore.

Pour promouvoir leurs bières les régions et départements créent des labels pour se démarquer, insister sur l’aspect qualitatif, le côté terroir-saveur, les bières de caractère et tout ça et là c’est la valse des étiquettes, ça part dans tous les sens. Cependant côté labels officiels nationaux ou européens on ne trouve pas bin grand-chose. Sur le registre européen pas de bière française que ce soit en IGP, STG, AOP, quelques bières Tchèques, Allemandes et Belges mais cela reste vraiment confidentiel. Quelques mentions existent en parallèle comme « Produit de la ferme » ou encore « Produit de la montagne ». Mais le consommateur est-il vraiment sensible à ces logos ? Une bière estampillée  » Profession Brasseur  » du SNB sera-t-elle préférée à une autre badgée  » Brasseur Indépendant  » du SNBI ? … Les publicitaires semblent le croire.

Quand tout ce petit monde se retrouve au concours général agricole, le classement est légèrement bouleversé, et là, excusez du peu, la région Hauts de France cartonne ! Sur d’autres concours nous trouverons bien entendu d’autres lauréats, à Lyon capitale de la gastronomie, Avignon, Saint Nicolas de Port pour les fourquets ou même la foire de Brignoles. Mais vous le savez, d’une part on ne peut pas concourir partout et d’autre part entre subjectivité, fiches de notation, catégories, sensibilités et compétences des jurys les paramètres sont nombreux à entrer en jeux. Autant dire qu’il y a de la place pour tout le monde. Ce ne sont pas le Worl Beer Award ou le World Beer Cup et ses 103 catégories et 307 récompenses qui diront le contraire.

La France est une terre d’agriculture et donc naturellement les fermes produisant les ingrédients de base sont idéalement placées pour produire elles-mêmes de la bière et dans la dynamique actuelle du consommer local, régional, de l’économie circulaire, cela est tout à fait cohérant. Mettre en place un système du champ à la chope, ouvrir une brasserie paysanne de l’Artois, ou la ferme Beck avec production et transformation des ingrédients sur place ou dans la région c’est un retour à ce qui se faisait avant, c’est le principe du retour de bâton ou le coup du boomerang selon du côté où l’on se place. Bon, bien entendu tout a été revu avec l’arrivée du bio, les énergies renouvelables, l’impact carbone ou encore le crowdfunding.

En tout cas côté régions ça bouge depuis la fin des confinements, c’est reparti pour les salons, marchés, foires, festivals, les brasseurs sont là et le public répond à l’appel. Nous allons pouvoir redécouvrir les différentes routes de la bière, les accords mets-bières et la gastronomie régionale, visiter les cités de la bière et celles à venir…Demandez le guide !

En cette période de vacances les Français vont beaucoup bouger, c’est le moment de partir à la découverte des autres régions, aller chez nos artisans découvrir ce qui se fait ailleurs, la France a un incroyable talent parait-il, cocorico, et la décentralisation a du bon. Profitons-en pour porter la bonne parole également et convertir les restaurateurs, cafetiers et autres patrons d’établissements encore trop frileux ou accrochés à leur contrat brasseur avec les grandes marques et leur conseiller d’aller voir juste à côté de chez eux des gens de leur région plein de créativité, d’enthousiasme et de sympathie, les brasseurs et brasseuses artisans. Alors les ami(e)s à la bonne votre, rendez-vous devant le 13H et ailleurs mais ensemble à nouveau, enfin !

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Pierre ULTRÉ

Rubrique@Net : Le côté obscur

Dans le monde de la bière il n’y a pas que des verres clinquants, des cuivres rutilants et de chouettes étiquettes. Même si les amateurs connaissent certaines faces cachées de la bière comme le nom des brasseurs, les levures utilisées, le lieu de production, l’histoire de la brasserie et autres légendes, derrière tout cela se trouve aussi un côté plus obscur. Des pratiques pas jolies-jolies, des trafics, des combines, des arnaques, des tracas, des maladies, des parasites, des nuisibles, des pollutions et d’autres dangers qui rôdent. Nous ne vivons pas dans un monde de bisou-mousse.

Accords illicites, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, les plus grands groupes se sont fait et se font encore épingler, et bim! La Suisse, elle, a mis un terme à un obscur partage du marché interne, au nom très évocateur : le Cartel, un système d’entente légal entre état et brasseries. Ailleurs, des sociétés françaises sont montrées du doigt dans d’autres parties du globe et dès qu’il y a des interdits des contrebandiers agissent, dès qu’il peut y avoir spéculation des marchés parallèles fleurissent. Mais que fait la police ?

L’alcoolisme, définitivement classé côté obscur de notre boisson favorite, est un fléau à dénoncer et nous le combattons en mettant en avant la qualité de la bière, l’art de la dégustation, les accords mets-bière, le travail des brasseurs etc… Pierre-André DUBOIS l’écrivait déjà dans son premier article paru dans la gazette N°1 en 1986  » Un verre, deux verres, pas trop ! » comme dirait Denis : rendez-vous compte ! « Boire un petit coup c’est agréable » disait la chanson, vous connaissez la suite. Oui pour quelques lapées et non pour de grandes lampées, siroter sa bière en voilà une jolie expression. Quelques rares bizarreries de la nature seront excusées et pour certains hauts placés personne n’ose encore se prononcer…

La Loi Evin est contournée, les grandes marques font appel à des agences spécialisées pour s’en accommoder ou plus discrètement à des influenceuses (très sympathiques au demeurant) sur les réseaux sociaux. Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, dénonçait les bières trop fortes à l’attention des jeunes et les stratégies utilisées pour installer l’addiction. N’oubliez pas, le dry january vous veut du bien ! Et de nombreuses bières savoureuses et à faible teneur en alcool apparaissent chez les artisans, on vous aide même à les brasser.

La guerre ! Entre nous, un brasseur d’Etreux, nommé Pabert, touché par la guerre et témoin de son époque n’en donne pas vraiment envie. D’autres guerres se déroulent, les guerres de marchés, guerre entre industriels et artisans, guerre des prix. Une petite pensée pour les pauvres brasseurs orphelins qui n’attendent qu’une chose : être adoptés. Comme on dit : « Qui veut la paix prépare la bière ». Et, en ces temps pandémiques, le mot pénurie revient à nos oreilles, pénurie de bière, pénurie de matières premières, de matériel, voire même de bouteilles.

Les accidents du travail, la rémunération du brasseur, la convention collective du métier son rarement mis en avant aussi. Il en est de même pour la légalité du brassage amateur qui à priori était une zone « grise », obscure, il n’y a pas si longtemps encore.

On parle aujourd’hui d’empreinte écologique, de rejet des eaux usées, de bilan carbone, durabilité, OGM, mais à la base se sont de vrais problèmes pour l’industrie brassicole et heureusement les solutions sont là, c’est une filière industrielle entière qui se développe, les brasseries sont sous la lorgnette. Il n’empêche que de très anciens dangers subsistent encore, sulfure d’hydrogène, CO2 incolore inodore et depuis tout temps les ravageurs sans pitié et maladies qui agissent en silence, discrètement, bien cachés et quand on s’en aperçoit il est trop tard. Infections, contaminations, la solution c’est la prévention.

Peu exposés sur la place publique également, les dépôts de bilan, les reventes et autres entrées discrètes au capital, l’espionnage industriel, les brevets sur le breuvage, impôts, taxes, abus d’aides publiques rythment aussi, hélas, la vie trépidante des entreprises. Il y a aussi l’inflation du prix de la pinte, mais ça ils ont du mal à nous le cacher hé hé.

Alors les amis certes ce côté obscur de la bière n’a rien à voir avec des EBC supérieurs à 46, brune, stout, noire, porter, ce sera pour une autre fois. Heureusement, en tant que dégustateurs vous le savez, tout est question d’équilibre et si du côté obscur on trouve des bières aux noms évocateurs de Lucifer, Mort subite, Fin du monde, Corbeau, Démon, Troll et Anges déchus, d’un autre côté on trouvera des Paix Dieu ainsi que tous ses saints, St Sixtus, St Landelin, St Arnould, et même des Fées bien sympathiques. Alors, hop, après tant d’émotions, un petit coup d’Eau Bénite, on sonne l’Angélus, quelques Pater et la Messe est dite. Que la force soit avec vous.

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Pierre ULTRÉ